Les associations d’aides aux plus démunis alimentées par des Fonds européens
Les associations d’aides aux plus démunis, telles que les restos du cœur ou encore le secours populaire, le secours catholique, bénéficient de fonds européens non négligeables pour distribuer des repas aux personnes en difficultés.
En 2015, au secours populaire de Meuse, c’est près de 100 000 repas qui ont été distribués. Près de 75% de ces repas ont pu être distribués grâce au Fonds européens aux plus démunis (FEAD). Les 25% restants sont issus de la collecte et d’un partenariat avec un supermarché local meusien.
L’aide alimentaire consiste à répondre aux besoins vitaux des personnes. Elle est souvent la première démarche de l’inclusion sociale, permettant d’accompagner les personnes vers l’insertion et l’autonomie (recherche d’emploi, insertion par l’activité économique, inclusion bancaire, accompagnement à la gestion budgétaire aux familles, les vacances pour tous, les ateliers de français et l’accompagnement scolaire, l’accès aux droits et au logement …).
Le FEAD complète les politiques nationales de lutte contre la pauvreté et d'inclusion sociale, telles que prévues dans le plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale.
Comment marche concrètement ce fond ? Par un appel à projet lancé par le ministère de l’agriculture sur le site FranceAgriMer. Les associations caritatives au niveau national répondent à l’appel à projet qui est ensuite dispatché équitablement entre les différents territoires.
La France bénéficie, pour la période 2014-2020 de 500 millions d'euros de crédits européens auxquels s’ajoutent 88 millions de crédits nationaux et a choisi que ces crédits soient uniquement consacrés à l’achat de denrées alimentaires.
L’aide alimentaire consiste à répondre aux besoins vitaux des personnes. Elle est souvent la première démarche de l’inclusion sociale, permettant d’accompagner les personnes vers l’insertion et l’autonomie.
Le Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD) favorise le renforcement de la cohésion sociale et participe à la réduction de la pauvreté et, à terme, à l'éradication des formes les plus graves de pauvreté dans l'Union.
Ce fonds contribue à atteindre, conformément à la stratégie Europe 2020, l’objectif de réduction d’au moins 20 millions du nombre de personnes menacées de pauvreté et d’exclusion sociale tout en complétant les autres Fonds structurels.
Daniel Dillensiger, le secrétaire général